LES MOTARDS EN COLERE APPELLENT LES CITOYENS USAGERS DE LA ROUTE A LA DESOBEISSANCE CIVIQUE !
« Les radars automatiques seront installés sur des lieux accidentogènes et ils seront signalés pour inviter les usagers à ralentir »… Promesse sarkozienne de 2002. Chacun sait ce qu’il en est advenu… La FFMC, lasse de rappeler que la répression n’est pas et ne doit pas être la seule alternative à l’insécurité routière, appelle les usagers de la route à prendre en main leur sécurité routière.
Si les radars ont bien TOUS vocation à éviter les accidents de la route, ils doivent être signalés. La décision de démonter les panneaux radars n’a donc rien à voir avec la sécurité routière et tout à voir avec le remplissage des caisses de l’état. Les citoyens usagers de la route ont désormais le devoir de palier l’inconstance des pouvoirs publics et de remplacer les panneaux manquants par une signalisation appropriée qui attirera l’attention sur la dangerosité du lieu abordé.
C’est pourquoi la FFMC appelle dès à présent ses militants, mais au-delà, tous les usagers de la route, citoyens responsables, à marquer l’emplacement des lieux dangereux matérialisés par des radars. Et au-delà, elle appelle à la désobéissance civique : les mesures prises ces dernières années à grand coups de déclarations s’appuyant sur des chiffres « arrangés » n’ont pas de sens. Qu’il s’agisse du gilet jaune obligatoire dans les voitures, des grandes plaques pour les motos, de l’allumage des feux diurnes, du démontage des panneaux radars, des radars dit « pédagogiques », etc… et dernièrement de l’éthylotest obligatoire, rien, ni aucune étude sérieuse n’est venu corroborer l’utilité de ces décisions qui au final n’ont profité qu’à quelques entreprises privées manifestement influentes.
Les chiffres le disent, le nombre des tués sur les routes est en baisse régulière depuis 40 ans. Aucune de ces mesures n’y a contribué. Seules la responsabilisation et la formation des usagers continueront à avoir des effets à long terme. La répression n’est qu’une mauvaise solution à un problème que les citoyens usagers de route ont eux-mêmes déjà cerné.
La FFMC n’attend plus le changement, elle le fait. Puisque les pouvoirs publics ne nous écoutent pas, nous allons nous faire entendre et nous faire voir.